A propos
Parler de ce qui ne peut être dit. C’est ce à quoi aspire Sarah Mostrel dans Le Grand Malentendu. À la manière d’Edmond Jabès dans son Livre des Questions, l’auteure tente de trouver réponse à des interrogations existentielles, au silence, à l’avenir de l’homme. « Si demain, tu n’es pas meilleur qu’aujourd’hui, à quoi te servira demain ? » (Na’hman de Breslev), se réfère la poétesse. Rébellion, réconciliation, rêve d’un monde sans frontière, l’écrivain se risque aux confidences, insère des verbes entre les êtres, envoie des messages de paix et nous interpelle : Efface le grand malentendu / Renais avec l’aptitude au bonheur / L’aptitude et sa réalisation…
Poète, écrivain, journaliste, ingénieur, Sarah Mostrel a publié de nombreux ouvrages de poésie, un essai, des recueils de nouvelles, des livres d’artiste… Lauréate en 2016 d’un concours de photographie (groupe Lagardère), elle se plaît à mêler les arts, qu’elle expérimente sous différentes formes : l’écrit, la photo, la peinture et la musique. Auteure-interprète, elle a sorti deux albums musicaux, figure dans plusieurs anthologies de poésie et a reçu les médailles Arts-Sciences-Lettres en 2015 et de La Renaissance française en 2014.