Trouver la voix souterraine et tourner de l’oeil pour mettre à l’épreuve le savoir et le ça voir antidote à tous les idéalismes tel est le chemin de croissance que propose Cauda. Il sait combien seule est intéressante la profonde descente dans la nuit du sexe dont les érotiques à la petite semaine ne cherchent invariablement qu’à mimer le chemin.
Pour l’auteur la dimension transgressive de l’érotisme est une dynamique de cequ’on appellera l’inversion de l’inversion des valeurs du noble et de l’ignoble, de l’honnête et de l’obscène, du haut et du bas selon un envisagement ou un dévisagement où les négateurs eux-mêmes en perdent leur latin.
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Chez Cauda l’excès de la débauche (pas seulement verbale) crée une dimension de l’existence humaine souterraine en organisant la suspension du raisonnable et de toute contention. Il s’agit de sortir de l’extase même si elle a lieu là où l’éros rejoint thanatos en des expériences parfaitement fulgurantes et insanes. Mais la coïncidence des opposés n’est pas instruite par l’auteur pour leur résorption dans une unité supérieure. Bien au contraire. Toute synthèse positive est exclue. La seule « théologie » possible est négative, triviale en un récit pornographique revendiqué comme tel. Là où même le porno se rabaisse (ce qui peu sembler un comble) à l’abjection et l’horreur mais toujours de manière ludique. Toute synthèse positive est exclue. La seule « théologie » possible est négative, triviale en un récit pornographique revendiqué comme tel. Là où même le porno se rabaisse (ce qui peu sembler un comble) à l’abjection et l’horreur mais toujours de manière ludique.
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Jacques Cauda ose la profonde descente dans la nuit du sexe dont les érotiques à la petite semaine ne cherchent qu’à mimer le chemin de jouissance. Ici et dans un roman qui se revendique comme « pornographique », l’auteur ose un sacrilège éminemment parodique où la contre-consécration se superpose de diverses couches de gras et d’insanités farcesques. Cauda conserve écriture et pensées pornographiques qui sont des plagiats inversés des chants religieux. Tout cela néanmoins au nom de la congélation amoureuse qui tient parfois d’un règlement de compte.
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