Bernard Sarrut n’est pas forcément à la recherche de l’écriture d’un manuel des félicités. Son exercice de la littérature est plus tendu. Battre la campagne ne revient pas à y vagabonder sinon tel un antihéros de Beckett. Privilège de l’âge (un des rares), l’auteur laisse faire le temps qui passe sans trop s’intéresser à son futur. D’autant qu’il n’a guère le choix et doit faire avec les vicissitudes de l’état mou qu’entraîne plus ou moins notre vieillissement.
Ce qui n’empêche pas vindictes et vaticinations presque farcesques. Manière de rafistoler une existence qui ne demande rien aux autres et peu à soi-même.
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