« La vie des hommes »
Bedel Baouna

La chanson intitulée La vie des hommes, d’une durée de 24 minutes, constitue une tragédie à l’instar de celle que vit Médée de Corneille. Malelisa vivait dans le creuset d’un amour fou. Trahie, humiliée, malmenée par sa belle-famille, elle vit dans la douleur de l’abandon. Supprimer ses enfants est ce qui lui paraît urgent. Mais est-elle capable de décision ? Son mari, volage, n’arrive pas lui non plus à se détacher de cet amour… Au travers de cette pièce au style allègre et au tempo vif, Bedel Baouna nous fait découvrir l’immensité et l’intemporalité de l’œuvre de Franco Luambo Makiadi. La mécanique du suspense s’enclenche dès l’entame et la tension y est permanente…
>> DétailsSur la rive ou bâille la ligne des portes (collection la diagonale de l’écrivain)
Gilbert Bourson

Voyage dans le temps profond. Gilbert Bourson nous prend par la main et nous guide dans le labyrinthe de sa pensée féconde. Fécond est le poète qui nous offre de mettre en scène sa propre démesure, celle de l’enfance royale tissée de tous les troubles anciens. Qu’est-ce que la poésie pour Gilbert Bourson : « La langue est énergie. Un poème est tension, élan vers une déstabilisation du correct et du convenu, il est une insurrection permanente de sens. » Aussi ne devons-nous pas nous étonner de la jouissance syntaxique qui accompagne Sur la rive où bâille la ligne des portes. La révolution des mots, du phrasé habille le parcours littéraire de Gilbert Bourson.
>> DétailsCUT
Philippe Thireau

L’action de Cut se déroule dans un village cauchois, non loin des falaises qui dominent les flots. C’est l’été. La seconde guerre mondiale est terminée depuis quelques années. La mémoire des événements passés est encore vive, des actes barbares sont commis en lien avec eux. Les enfants du village chantent des comptines pour se défendre de la violence des adultes. Les deux bambins qui habitent ce texte, garçon et fille, vivent une relation fusionnelle. Le jeune garçon est prisonnier des exigences maladives de sa mère et ne réussit pas à échapper à cette contrainte. Une mère abusive qui s’acharne à salir l’âme pure de la petite Claudine et envoie son très jeune fils effacer métaphoriquement la vie de la fillette.
>> DétailsMortelle Faveur
Philippe Thireau

Qui est ce promeneur qui lance à Stella dans Mortelle Faveur : « Embrassez-moi, fleur, encore, encore ; oh ! ces baisers profonds lavent mes cales, mes soupentes ; tiens, oui, délivrez-moi des outils, baisez-moi encore. » À quoi Stella répond : « Je vous arrache tout, vieille bête. Il ne vous reste plus rien, un rien de rien, une femme qui passait là, pas tout-à-fait par hasard, qui avait son plan, un plan d’enfer fleurant l’arnaque… »
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