L’étoile verte, suivie de Mon bestiaire
Elisabeth Loussaut

Dans le premier recueil, Elisabeth LOUSSAUT nous emmène dans un petit village de Mayenne, au début du 19ème siècle, à la rencontre de Louise qui est servante dans un relai de poste. Par de courts récits qui ressemblent à des tableaux de Maîtres et dont elle est seule à avoir le secret, nous traversons les saisons au bras de Louise avec un peu de nostalgie et beaucoup de rêves. La deuxième partie du livre est consacrée à un bestiaire particulièrement cocasse qui nous rappelle à la fois les fables de La Fontaine et les histoires naturelles de Jules Renard, avec un rire à chaque page.
>> DétailsNouvèl de la Réunion et d’ailleurs
Marie-Claude Barbin

Nouvelles ayant pour décor l’ile de La Réunion, l’océan indien, l’Australie, la Nouvelle-Calédonie. Edition bilingue : Créole – Français Ladilafé. Ce qui fait le charme de notre île grâce à une commère attachante. Na poin pérson. Deux êtres authentiques attendent leurs invitées pour un repas dominical riche en émotions. Traka zanfan. Le quotidien d’une mère de quatre enfants avec ses hauts et ses bas. Lostrali sa in péi lé gayar. L’Australie à travers le regard émerveillé d’une adolescente. Kroizièr Kosta lé dos. Les aventures d’un couple de réunionnais à bord du Costa. Lo blésé lil dé pin. La découverte de l’île des pins, au large de La Nouvelle-Calédonie par deux amies. Sur le trajet du retour, un incident…
>> DétailsFaut une faille
Tristan Felix

Se contenter de « ne ressembler à rien » mérite un long exercice de science peu exacte. À savoir de poésie. Il faut rassembler ses forces. Car l’union fait la farce et Tristan Felix le sait. Complètement à poil sous ses masques elle se fait clown mais aussi tragédienne. Elle électrise les Électre qu’elle transporte en Espagne via le Chevalier Inexistant de Calvino, ce à quoi Sancho jamais ne pensa. Tous les textes de cet ouvrage s’appellent « Reviens ! ». Car celle qui devient notre Pessoa en multipliant jusqu’à l’anonymat les hétéros comme autant de mimes, ne cesse de nous étonner et esbaudir. Je la tiens pour la plus grande des vivants écrivains non vains, et artistes du même tabac à pipe que je pratique depuis plus de cinquante ans déjà. Jean-Paul Gavard-Perret
>> DétailsFluide
Florence Andoka

« Mais qu’est-ce qui t’es dû cher Odysseus ? Et de quoi, parce que cela tu le considères comme ton dû, es-tu le responsable ? Pour l’heure, tu coules avec les autres, tu suffoques, tu gémis et deviens pâle, turquin peut-être au-delà de l’iris, la face et le corps tout entier, enrôlés par les eaux. » Fluide, c’est le retour d’Ulysse dans sa patrie, une Odyssée donc, une réécriture de plus, un désir de redéployer le mythe et rêver le leg d’Homère où plutôt faire dérailler le chant du poète, y intégrer le grotesque, l’absurde, la saturation des culs et des cons et redonner lumière aux figures féminines qui jalonnent la route de cet anti-héros.
>> DétailsLe bruit qu’on entend dans les caves
Philippe Azar

« Le bruit qu’on entend dans les caves » est un recueil de 12 nouvelles qui entraîne le lecteur dans les sous-sols de l’âme humaine pour narrer les joies et les peines, la révolte et le dégoût, cette moralité idiote comme un rempart mince et pourtant solide pour les moins courageux d’entre nous, toute l’indifférence de ce monde pour tous ceux qui le composent.
>> DétailsLA MAISON DU BERGER, suivi de VIENS, ON SE TIRE
Elisabeth Loussaut

« Je n’ai pas grandi, je suis restée sur un vélo à quatre roues. Pourtant, j’ai mangé beaucoup de soupe, j’ai contrôlé la toise tous les ans. J’avais hâte d’être grande, je grandissais surtout pendant les vacances grâce au soleil. Et maintenant je le suis, le médecin me l’a dit vous avez une bonne taille mais je n’ai pas réussi à rattraper les adultes, ça j’en suis presque sûre ».
>> DétailsMATER INFANTICIDIUM
Jean Azarel

« Je suis Mater Infanticidium, le sida, Frankenstein, le botulisme, Amélia Elizabeth Dyer, la vérole, Tchernobyl, un tsunami, Rosemary West, la peste, la guillotine, un verre de cigüe, Hitler, le diable, une chambre à gaz, Hélène Jégado, une amanite phalloïde, Hiroshima sans amour, le curare, Jack l’Eventreur, une bombe de napalm, Charles Manson, l’arsenic, la maladie de Lyme, la faux, Cronos et Médée, douleur. » Les amours de plage virent parfois au cauchemar. Avec « Mater Infanticidium », Jean AZAREL convoque à ses côtés Dario Argento, Dante Alighieri, Mylène Farmer ou Jack Alain Léger, pour raconter à sa manière, dans une écriture tout à tour tendre et terrible, le parcours, inspiré d’une histoire vraie, d’une mère infanticide. Un livre coup de poing et coup de cœur comme il en existe peu.
>> DétailsJe ne suis que le regard des autres
Alain Marc

Récit-par-fragments le Timide et la prostituée : “Il”, seul indice du personnage qui évolue dans cette narration-par-fragments, est timide, et solitaire. Il se rappelle. De la rencontre d’une jeune adolescente dans un autobus, de sa mère dans la salle de bain, de la camionnette d’une prostituée le long d’un bois. Les souvenirs reviennent, s’enchaînent. On l’imagine assez vite célibataire, qui désire bien des jeunes femmes s’offrant à son regard, qui se questionne sur lui-même et sur le féminin avec qui il entretient une relation plus que lointaine. Cette nouvelle composée de courtes évocations qui s’enchaînent les unes aux autres aborde tour à tour le désir, la sexualité, la relation parfois très forte à la mère, dans une évocation fantastique, et quelque peu hallucinée. Un lourd passé se découvre petit à petit.
>> DétailsAu regard des bêtes
Charles Duttine

A l’heure où l’on s’accorde avec encore beaucoup de difficultés pour reconnaître l’animal comme un « être sensible » et non plus comme un « bien meuble » selon le droit hérité de Napoléon, l’ouvrage de Charles Duttine vient à point nommé. Par sa fantaisie, sa poésie et son empathie, le nouvelliste dit, à sa manière, l’univers des animaux, si proche de nous et également si mystérieux, si riche de sens et si déconcertant. L’auteur nous parle de cette vie intérieure que peuvent connaître les « bêtes » comme on les appelle, leur anxiété, leur désir de liberté et les émotions si denses qui les habitent. Un ouvrage où les animaux ont une présence pour dire leur « regard » sur le monde et sur nous.
>> DétailsSecrets et turbulences
Barbara Marshall

Traversé de résonances inattendues, lézardé par des traumatismes ou rayonnant de joies intenses, ce recueil constitué d’un concentré d’émotions humaines, rend visible, presque palpable l’énergie qui porte chaque existence. Un naufragé de la route rêve dans un océan de neige. Le compte à rebours d’un rendez-vous amoureux s’achève. Un mafieux se révèle héros malgré lui lors d’un viol organisé…
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