Le bruit qu’on entend dans les caves
Philippe Azar

« Le bruit qu’on entend dans les caves » est un recueil de 12 nouvelles qui entraîne le lecteur dans les sous-sols de l’âme humaine pour narrer les joies et les peines, la révolte et le dégoût, cette moralité idiote comme un rempart mince et pourtant solide pour les moins courageux d’entre nous, toute l’indifférence de ce monde pour tous ceux qui le composent.
>> DétailsDu courage qu’il faut pour ouvrir son coeur
Joseph Phara Mantchilove

Abandonnée par l’homme que j’aimais, pour qui j’avais laissé mes amis et ma famille. Je devrais endurer la mort subite de ma mère ; je dois affronter seule mes amertumes pour atteindre un jour le bonheur. En renonçant à tout pour aller vivre dans une autre ville, mes amis et ma famille ont préféré de m’épauler et de m’accompagner dans ces moments difficiles pour m’en empêcher. Séduite par le jeune entrepreneur Ulrick Mendez, comment vais-je réussir à surmonter ma peur pour accepter les avances de cet homme si charmant. Seul le temps me donnera enfin l’hardiesse d’ouvrir mon cœur à nouveau.
>> DétailsJe viens de loin
Jonathan Paul

Suite à la découverte d’un remède qui pourrait pallier à la diphtérie, Rita Faton, ministre de la santé publique et de la population est devenue la star sur laquelle de nombreux yeux sont rivés. Son nom fait la une dans les médias. Ce qui devrait la rendre fière d’elle-même et de sa carrière. Pourtant, elle ne se sent pas comblée. Hormis son origine, son exploit est ce à quoi s’intéressent les médias. La ministre, impatiente de parler de sa vie comme bon lui semble, se donne le droit de saisir toutes les occasions qui se présentent à elle. Une fois invitée à marrainer la cérémonie de la promotion sortante de l’une des universités de son pays, elle en a profité pour ouvrir grand son livre de jeunesse en commençant bien sûr par conter toute l’histoire. Et ce, de son enfance jusqu’à ce qu’elle est devenue aujourd’hui.
>> DétailsQuoi de plus délicieux que l’eau rougie du temps ?
Françoise Lalande

Des récits miniatures intimes et singuliers qui en disent long, des chroniques de la vie de tous les jours mêlant le cocasse et l’absurde, des poèmes en prose légers et drôles en apparence, pour tenter de dire la fragilité, l’émotion, la mémoire, le monde comme il va, le temps.
>> DétailsJournal à deux voix suivi de quelques notes en deux étapes
Alain Marc

Il suit des cours au Collège de France. Il rencontre une jeune étudiante. Il en tombe aussitôt éperdument amoureux. Ce nouveau récit-par-fragments va suivre les méandres amoureux des deux personnages par le stratagème que le protagoniste principal invente au cours d’une nuit mémorable d’insomnie : lui adresser des lettres, récolte de ses pensées amoureuses les plus marquantes qui lui traversent l’esprit lorsqu’il est éloigné d’elle. Un subtil jeu va alors naître entre la littérature, et la vie. Où l’amour fou, même quand il est impossible, se trouve être à l’origine de la beauté…
>> DétailsMATER INFANTICIDIUM
Jean Azarel

« Je suis Mater Infanticidium, le sida, Frankenstein, le botulisme, Amélia Elizabeth Dyer, la vérole, Tchernobyl, un tsunami, Rosemary West, la peste, la guillotine, un verre de cigüe, Hitler, le diable, une chambre à gaz, Hélène Jégado, une amanite phalloïde, Hiroshima sans amour, le curare, Jack l’Eventreur, une bombe de napalm, Charles Manson, l’arsenic, la maladie de Lyme, la faux, Cronos et Médée, douleur. » Les amours de plage virent parfois au cauchemar. Avec « Mater Infanticidium », Jean AZAREL convoque à ses côtés Dario Argento, Dante Alighieri, Mylène Farmer ou Jack Alain Léger, pour raconter à sa manière, dans une écriture tout à tour tendre et terrible, le parcours, inspiré d’une histoire vraie, d’une mère infanticide. Un livre coup de poing et coup de cœur comme il en existe peu.
>> DétailsL’assassin et son double
Pierre Lepère

Le soleil se voilait derrière un promontoire. Le froissement du vent alternait avec le bruit des vagues et les voix rauques des mouettes évoquaient des lavandières s’égosillant dans le battement régulier des lessives. Bientôt, les éléments dispersés se réuniraient pour se réchauffer au sein de la nature. Carole murmura qu’elle ne craignait pas de mourir, que ce qui l’attendait ne serait qu’une étape avant la renaissance. D’une façon ou d’une autre, elle serait toujours là. Elle vivrait toujours sous une autre forme. Elle croyait à ces choses, à ces ombres errantes qui ne sont pas des spectres mais de réelles présences. Il répondit qu’il y croyait aussi.
>> DétailsJe ne suis que le regard des autres
Alain Marc

Récit-par-fragments le Timide et la prostituée : “Il”, seul indice du personnage qui évolue dans cette narration-par-fragments, est timide, et solitaire. Il se rappelle. De la rencontre d’une jeune adolescente dans un autobus, de sa mère dans la salle de bain, de la camionnette d’une prostituée le long d’un bois. Les souvenirs reviennent, s’enchaînent. On l’imagine assez vite célibataire, qui désire bien des jeunes femmes s’offrant à son regard, qui se questionne sur lui-même et sur le féminin avec qui il entretient une relation plus que lointaine. Cette nouvelle composée de courtes évocations qui s’enchaînent les unes aux autres aborde tour à tour le désir, la sexualité, la relation parfois très forte à la mère, dans une évocation fantastique, et quelque peu hallucinée. Un lourd passé se découvre petit à petit.
>> DétailsGibier fantôme
Pierre Lepère

« C’est un jour évasif de la mi-novembre. Je marche sur la poutre maîtresse de la grange. Dans ma bouche éclate le goût de ce défi au vide. Quand je rentre à la maison, maman agenouillée ranime le feu. Un inconnu frappe à la porte et lui offre en silence un trèfle à quatre feuilles qu’elle embrasse avant de le ranger dans son tiroir aux merveilles. Cela s’est passé il y a combien d’années ? Je ne sais plus. J’ai cessé de compter. Le glas sonne à l’Abbatiale. Maman va mourir, maman est morte. Dans le carré des Innocents, les employés municipaux descendent le cercueil. Les cordes grincent. Mon cœur se bloque. »
>> DétailsCorps et âme
Patrick Boutin

« Ernesto Baltimore venait de mettre un point final à l’écriture de sa dernière nouvelle : une intrigue à l’humour noir et grinçant, un bijou bien ficelé et sombre qu’il avait écrit très vite, à son habitude, en deux heures, en pleine nuit. Il était 5h25 du matin. Il avait été réveillé par son chat qui miaulait, comme chaque nuit. Il écrivait toujours « à la nocturne » sa « petite musique », comme il disait […]. » C’est aussi en noctambule que Patrick Boutin a écrit les histoires douteuses réunies dans ce recueil, dont l’exécrable morale voudrait que la vie de couple ne soit pas une partie de plaisir.
>> Détails